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Un mois avec le Z10 de BlackBerry
 
L’arrivée du Z10 marque une étape  importante pour BlackBerry. L’heure du renouveau a sonné et ce  téléphone est le premier de la marque à être équipé du flambant neuf  BB10. Un système en totale rupture avec le BlackBerry OS des précédents  Smartphones : totalement pensé pour le tactile, adapté aux usages  actuels, n’ayant plus besoin du forfait spécial BlackBerry, intégrant  une émulation Android.
                                 
Productivité mais aussi  élégance !
 
 
 
 
 
 		
 	  			 		 	    			           Le Z10 est l'arme de  la reconquête, mais il n'a pas forcément vocation à convaincre les  utilisateurs d'Android ou iphone de migrer vers BB10. Il cherche bien  davantage, pour l’instant, à conquérir le cœur des actuels utilisateurs  BlackBerry (réputés plutôt fidèles à la marque) et séduire ceux qui  n’ont pas encore opté pour un Smartphone évolué (voire ceux qui  cherchent un nouveau terminal mobile lassés des malwares Android ou  d’avoir à affronter iTunes sur iPhone).
C’est d’ailleurs en tant  qu’ancien utilisateur BackBerry que je témoigne de ce premier mois passé  en compagnie du Z10. Et s’il est un succès à mettre au crédit du  constructeur, c’est bien celui d’avoir réussi à tout changer sans perdre  ce qui a toujours fait la force de la marque : la productivité au  quotidien. Je ne parle pas ici d’usage professionnel mais bien de cette  faculté à réaliser des tâches aussi fondamentales que l’email, ou la  consultation des informations qui nous tiennent à cœur, avec un maximum  d’efficacité. Entre le Hub, le clavier prédictif, le multitâche  intelligent avec ses vignettes vivantes et BBM, tout contribue à être  aussi efficace sur Z10 qu’on ne l’était sur un Bold ou un Curve,  l’élégance en plus !
La gestuelle du Z10 est, certes, très  particulière, éloignée de tous les réflexes acquis jusqu’ici, mais elle  s’apprivoise dans la première journée. Au point que le Peek (ce geste  qui permet de vérifier les nouveaux messages sans quitter l’app en  cours) devient rapidement addictif et que l’on se surprend à le réaliser  machinalement sans que l’on n’ait pourtant reçu la moindre alerte (un  peu comme on passait son temps à titiller sans raison la roue des  premiers BlackBerry). A ce sujet, la fameuse Led multi-couleur typique  des BlackBerry est toujours présente sur le Z10, ce qui ne laissera pas  indifférents les habitués de la marque.
 
Parfait pour surfer 
	    			           Certes,  le store est encore naissant et très incomplet. Mais il s’étoffe de  jours en jours avec un dynamisme que l’ancien BlackBerry World n’a  jamais connu. C’est évidemment bon signe. La carence d’apps n’est  toutefois pas – dans mes usages – un frein au quotidien, car l’essentiel  est déjà présent : Facebook, Twitter, LinkedIn, Foursquare, Buffer,  support de YouTube, AlloCiné, L’équipe, etc. Skype arrive sous peu. Et  il y a aussi de quoi se divertir malgré quelques grosses absences (genre  Temple Run). Je joue cependant peu sur Smartphone.
Ce qui fait  aujourd’hui la vraie différence, c’est le navigateur Web. Rapide et 100%  compatible HTML5, il vient souvent compenser les apps manquantes.  D’autant que son mode « Lecteur » reformate de façon particulièrement  efficace les textes pour en améliorer la lecture à l’écran. Du coup  voilà bien le premier smartphone que j'utilise volontiers pour surfer  sur la toile.
        
Le multimédia au top !
 
	    			           Même  si l’appareil-photo embarqué n’a pas convaincu tous les experts de la  rédaction, j’ai remarqué qu’il suffisait de déplacer le focus sur une  zone sombre pour instantanément améliorer la luminosité des clichés à  basse lumière. Et les outils de retouche intégrés (qui font totalement  oublier Instagram à mes yeux) offrent des fonctions « Réduction du Bruit  » et « Correction automatique » aux résultats très convaincants. Au  final, c’est avec ce Z10 que je réalise souvent mes meilleurs clichés !  Et pour les assemblages de photos, PicFrame (à télécharger sur BBWorld)  répond largement à mes besoins.
En revanche la fonction TimeShift  n’obtient les résultats espérés qu’avec de bonnes conditions  d’éclairages sinon quoi les algorithmes ont la plus grande difficulté à  détecter les visages. Honnêtement, je n’ai jamais pu la mettre en œuvre  en un mois.
La vidéo tient aussi la route grâce à une stabilisation  électronique efficace. Mais c’est surtout la fonction Story Maker qui  fait ici la différence. Rien d’original me direz-vous, certes, mais la  rapidité de montage et le professionnalisme du rendu font mouche !
Parmi  les trouvailles amusantes que l’on découvre à l’usage, lorsque BB Link  est installé et le Z10 connecté en Wifi, sa carte SD et sa mémoire  interne apparaissent instantanément comme des disques réseaux sur votre  PC. Il devient, dès lors, enfantin de récupérer les photos du Smartphone  ou y copier vidéos et musiques depuis l’explorateur Windows sans avoir  besoin du moindre câble USB
        
Des manques, forcément
 
	    			           Il  y a fort longtemps que les smartphones ont remplacé les GPS dédiés sur  le tableau de bord de mon véhicule. L’app livrée en standard suffit pour  dépanner (d’autant que son affichage est très lisible) mais elle ne  satisfera personne sur le long terme. Passons sur le fait qu’elle énonce  les directions avec un accent canadien et le nom des autoroutes à  l’américaine. L’absence de points d’intérêt pour repérer stations  services, radars ou parkings est handicapante. D’autant qu’il n’existe  encore aucun TomTom, Navigon ou CoPilot sur le BB World. C’est l’un des  manques les plus marquants. A moins qu’il ne s’agisse d’une décision  délibérée pour laisser aux opérateurs la liberté d’imposer leur propre  solution GPS.
Bien plus que le manque d’apps dans BB World, c’est  l’absence de certains services BlackBerry qui se révèle aujourd’hui la  plus frustrante pour les habitués de la marque. A commencer par  BlackBerry Travel, heureusement attendu dans les prochaines semaines. En  outre, la suppression de BIS rappellera aux grands voyageurs à quel  point cette infrastructure originale (qui nécessitait un abonnement  spécifique) permettait d’économiser son forfait Data. A ce sujet, une  fonction de contrôle de sa consommation est l’une des priorités que  BlackBerry devra absolument intégrer dans les prochaines mises à jour de  BB10.
Un dernier mot sur l’autonomie : l’expérience semble très  variable d’un utilisateur à l’autre. Cela dépend probablement des usages  et plus encore des logiciels utilisés en tâche de fond.  Personnellement, même si j’ai déjà emmené l’appareil dans le rouge (il  survit d’ailleurs étonnamment longtemps dans cet état), je ne suis  jamais tombé en panne sèche. J’envisage cependant l’acquisition d’une  seconde batterie, puisqu’il est si simple d’en changer (c’est devenu si  rare)!
       	    			           Au final, non  seulement le Z10 ne décevra pas les afficionados de la marque, mais il  pourrait même les convaincre de rester sur un appareil 100% tactile. Le  grand écran haute définition du Z10 et le clavier virtuel réussi  apportent un tel confort à l’usage que le futur Q10 ne m’apparaît plus  aujourd’hui comme le vrai successeur du Bold 9900. Alors, oui, j’ai  trouvé dans le Z10 mon nouveau compagnon du quotidien !
       	    			            
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Source : 01 net 
 
Anthony0371 @ Plus  